Le Lepstospermum Scoparium

Mānuka est le nom qui a été attribué par les Maori, peuple aborigène de Nouvelle Zélande, au Leptospermum Scoparium. Endémique de Nouvelle Zélande, le Mānuka est un arbrisseau de la famille des Myrtacée à feuille persistante dont la floraison est très courte durant le printemps austral ( 4 à 6 semaines par an). Il pousse uniquement à l’état sauvage sur l’ile du nord et l’ile du sud et il est très résistant aux conditions climatiques difficiles. Sa taille dépasse rarement les 3m, ses feuilles sont petites et odorantes et ses fleurs d’une couleur blanche et parfumées.

Le Leptospermum Scoparium a été répertorié pour la première fois par les botanistes qui accompagnaient les expéditions de James Cook au 18 eme siècle, premier navigateur européen à en avoir foulé le sol.

Depuis l’origine, le Mānuka est une plante clé de la médecine traditionnelle Maori. Ses feuilles placées à même la peau étaient utilisées pour soulager les irritations cutanées et favoriser la cicatrisation des plaies.

Son écorce et ses feuilles broyées et ingérées ou en décoctions s’avéraient très efficaces pour traiter les problèmes urinaires, la dysenterie et les difficultés respiratoires et digestives.

Le miel de Mānuka et la science

La recherche scientifique sur le miel de Mānuka est très riche et connaît un dynamisme ininterrompu depuis plus d’une décennie. La base de données scientifiques de référence, PubMed donne accès à plus de 600 études sur le miel de Mānuka, toutes publiées dans des revues scientifiques de renom.

À l’origine des connaissances scientifiques du miel de Mānuka il y a le professeur Peter Molan. 

Chercheur de la prestigieuse Honey Research Unit de l’université de Waikato, le professeur Molan a dédié une grande partie de sa carrière à l’étude des miels. Au début des années 80 il entreprend des recherches spécifiques sur le miel de Mānuka pour comprendre scientifiquement les raisons de ses propriétés antibactériennes, antifongiques et antiinflammatoires exceptionnelles. Il découvre alors que certains miels de Mānuka possèdent une activité unique, différente de l’activité péroxydique présente dans tous les miels du monde. Le péroxyde d’hydrogène, molécule antiseptique dont l’activité sur l’homme est très limitée, est naturellement crée par l’abeille lors de la fabrication du miel. Dans certains miels de Mānuka Molan trouve une activité antibactérienne très puissante unique, différente du péroxyde hydrogène, qu’il nomme « activité non péroxydique » (NPA).

Un protocole de test sur la bactérie du Staphylocoque doré (MRSA) réplicable est mis en place pour déceler la présence d’activité NPA dans les miels de Mānuka et la science commence à reconnaitre ses propriétés uniques.

Le méthylglyoxal ou MGO

En 2008, le Professeur Thomas Henle de l’université technique de Dresde en Allemagne découvre la molécule active à l’origine des propriétés de certains miels de Mānuka : le Méthylglyoxal (MGO).

Présent en grande quantité dans les miels de Mānuka actifs, le méthylglyoxal, ou MGO, provient de la transformation chimique naturelle du dihydroacétone (DHA), un composé du nectar des fleurs de Mānuka, durant la maturation du miel. Exprimé en mg par kg de miel, sa concentration varie selon le terroir et les conditions de récolte. Plus le taux de MGO est élevé, plus l'activité antibactérienne et antiinflammatoire est forte.

Les niveaux de MGO de tous les miels BOTANISTS' ont été testés en laboratoire pour vous garantir leurs propriétés.